L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi 67 qui permet notamment d’élargir l’autonomie professionnelle des pharmaciens.
Le projet de loi 67 sur l’accès aux soins de santé de première ligne a été adopté. Les infirmières, psychologues, cliniciens et orthophonistes pourront diagnostiquer des troubles dans leurs domaines.
De leur côté, les pharmaciens pourront désormais prolonger une prescription aussi longtemps que nécessaire, et même diagnostiquer des problèmes ponctuels qui ne nécessitent pas l’intervention d’un médecin. Ils pourront même prescrire un médicament tel qu’un antibiotique, pour soigner une infection simple à traiter.
Ces dispositions n’entreront en vigueur que dans plusieurs mois, et de façon progressive. D’ici là, l’Ordre des pharmaciens du Québec travaille avec l’Office des professions du Québec pour élaborer les règlements qui encadreront leurs nouvelles responsabilités.
« L’adoption de ce projet de loi est une étape historique qui fait du Québec un leader mondial en matière de pratique de la pharmacie », commente Jean-François Desgagné, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Cette réforme amènera des avancées qui augmenteront l’accès aux soins de première ligne pour la population, notamment en matière de prescription pour des conditions de santé courante, de prolongation d’ordonnances et de substitution de médicaments. »