Trois organisations médicales canadiennes émettent 19 recommandations pour que la prestation de soins virtuels soit élargie au Canada.

Un rapport du Groupe de travail sur les soins virtuels (GTSV) propose que l’accent soit mis sur ce type de soins, ayant un objectif de 10 millions de visites virtuelles d’ici 2025.

Le rapport signale que même si le monde est de plus en plus tributaire de la technologie, les soins de santé demeurent un domaine où le Canada accuse un retard.

Les principaux freins au déploiement de soins virtuels intégrés sont identifiés comme étant un problème d’architecture humaine: une gouvernance fracturée, des politiques discordantes, une organisation du travail analogique et une culture réfractaire.

Le Groupe de travail sur les soins virtuels affirme que la solution ne se trouve pas dans la technologie elle-même, mais dans une volonté collective de réimaginer et d’adopter les soins virtuels de l’ère numérique.

Le rapport propose l’élaboration de normes nationales encadrant l’accès aux informations sur la santé des patients. Il suggère aussi de mieux soutenir les organismes de réglementation pour permettre aux médecins de prodiguer des soins virtuels sans égard aux frontières provinciales et territoriales.

Le rapport espère aussi l’existence d’un cadre pour réglementer la sécurité et la qualité des services de soins virtuels. Il rappelle aussi la nécessité de bâtir une formation en soins virtuels et de l’intégrer dans les programmes des écoles de médecine et la formation continue des professionnels de la santé.

Le Groupe de travail sur les soins virtuels est une collaboration entre l’Association médicale canadienne (AMC), le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC).