Une proportion importante des médicaments actuellement en phases d’essais cliniques ou d’évaluation visent à traiter les cancers et les maladies rares, et peuvent donc avoir une incidence importante sur les coûts des régimes d’assurance médicaments, selon des données du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) publiées la semaine dernière.

Sur les 697 médicaments qui sont actuellement aux dernières étapes d’essais cliniques ou sous évaluation, le tiers ont une désignation de traitement de maladie rare. Parmi ces médicaments, le CEPMB en a identifié neuf, dont deux produits de thérapie génique, qui « peuvent avoir une incidence importante sur les dépenses en médicaments et la pratique clinique au Canada ». Plus de la moitié d’entre eux devraient générer des revenus mondiaux approchant ou dépassant le milliard de dollars d’ici 2025, note le rapport.

Par ailleurs, les traitements contre le cancer représentaient plus d’un tiers des plus de 5 500 nouveaux médicaments dans toutes les phases d’essais cliniques en 2019. Les traitements contre les maladies du système nerveux central, comme l’Alzheimer et la dépression, représentaient le deuxième domaine thérapeutique le plus important dans l’ensemble des médicaments émergents, dépassant le nombre de nouveaux traitements contre les maladies infectieuses.