L’époque où tous les employés bénéficiaient de la même couverture d’avantages sociaux semble de plus en plus révolue. Pour satisfaire les travailleurs d’aujourd’hui, il faut leur donner de la flexibilité.

Selon un sondage de RBC Assurances, neuf travailleurs canadiens sur dix apprécient le fait d’avoir du choix dans leur régime d’avantages sociaux, surtout les femmes (92 % pour les femmes contre 87 % pour les hommes).

Presque autant (84 %) conviennent qu’ils seraient plus enclins à participer à un programme de bien-être en milieu de travail si celui-ci était davantage personnalisé. En fait, 80 % des quelque 1 500 employés sondés déclarent que leur bien-être global s’améliorerait si leur employeur leur offrait un programme de bien-être personnalisé en fonction des intérêts et des objectifs particuliers de chacun en matière de bien-être et de santé.

En échange de ce type de personnalisation, les trois quarts (76 %) des travailleurs canadiens seraient disposés à partager leurs informations et leurs objectifs en matière de santé et de bien-être avec un assureur.

Plus de la moitié des travailleurs canadiens (53 %) considèrent par ailleurs que les comptes crédit santé sont l’avantage le plus important lorsqu’ils recherchent des garanties autres que les garanties traditionnelles.

« Le sondage met vraiment en évidence la valeur que donnent les travailleurs canadiens au fait d’avoir des choix pour leurs avantages et programmes personnalisés en ce qui touche leur bien-être global », soutient Julie Gaudry, directrice générale principale, Assurance collective, à RBC Assurances. « Il est important pour les employeurs de concevoir un régime d’assurance collective qui tient compte des besoins de leur main-d’œuvre, surtout alors que de nouvelles générations entrent sur le marché du travail et que d’autres le quittent, car cela peut avoir une grande incidence sur le moral des employés et leur santé globale. »

L’assurance collective favorise le bien-être

Le sondage a aussi révélé une relation entre le bien-être global des travailleurs canadiens et les assurances collectives. Alors que 70 % des travailleurs canadiens ayant une assurance collective ou privée trouvent que leur bien-être est excellent ou bon, ce chiffre tombe à 59 % chez ceux qui n’ont aucun type d’assurance.

Une tendance semblable a été découverte lorsque les travailleurs canadiens décrivaient leur santé mentale (71 % des travailleurs canadiens ayant une assurance collective ou privée et 59 % de ceux qui n’ont aucun type d’assurance).

Les résultats du sondage permettent aussi de constater que plus de neuf travailleurs canadiens sur dix (94 %) sont plus enclins à travailler pour un employeur qui se préoccupe de leur santé et de leur bien-être. D’autres aspects de la vie quotidienne qui seraient améliorés par ce type de programme, selon eux, comprennent la santé physique (78 %), les opinions favorables sur leur employeur (77 %), la satisfaction au travail (73 %), la santé mentale (71 %) et la productivité au travail (68 %).

Les employeurs ont parfois de la difficulté à inciter les employés à participer à leur programme de bien-être en milieu de travail. Le sondage a identifié les trois principaux facteurs qui font de ces programmes un succès :

  1. Un programme de bien-être sur mesure ciblant des objectifs précis en matière de santé (44 %)
  2. Des incitatifs et des récompenses fondés sur les progrès (40 %)
  3. Du temps à consacrer au bien-être pendant les heures de travail (35 %)

« Il est évident que les entreprises ne doivent pas se contenter de proposer des avantages sociaux traditionnels, elles doivent aussi offrir des produits comme des comptes crédit santé, des programmes de bien-être personnalisables et même des solutions numériques pour faire la promotion de modes de vie plus sains », ajoute Mme Gaudry.