Plus les années passent, et plus les codes strictes qui régissaient autrefois les milieux de travail s’assouplissent. Il y a tout de même certains comportements que les employeurs ont encore du mal à supporter.

Selon une étude menée par le cabinet de recrutement Accountemps, l’usage de langage vulgaire (55 %) et le fait d’amener des animaux de compagnie au bureau (51 %) demeurent très mal vus.

L’affichage « d’éléments décoratifs politiques » (47 %) est également inapproprié selon les quelque 600 gestionnaires canadiens sondés, tout comme, dans une moindre mesure, l’écoute en continu d’événements politiques (42 %) et les discussions politiques (22 %).

Dans le même registre, environ deux répondants sur cinq ont indiqué que l’écoute de musique sans écouteurs (41 %) et l’écoute en continu d’événements sportifs (39 %) représentaient des irritants importants.

Normes sociales plus souples

Malgré tout, 90 % des gestionnaires interrogés estiment que les organisations sont devenues moins strictes au cours des dix dernières années. Ces environnements plus décontractés trouvent leur source dans des normes sociales plus souples (65 %) et dans la volonté des entreprises d’attirer de jeunes professionnels (54 %).

Concrètement, les entreprises se montrent plus tolérantes envers les employés qui affichent des perçages non traditionnels (34 %), des tatouages visibles, des couleurs de cheveux non naturelles ainsi que des tenues décontractés (tous trois à 32 %). Une proportion à peine plus faible de gestionnaires (27 %) ont aussi mentionné que l’usage d’un langage familier ou d’émoticônes dans les courriels était plus acceptable maintenant que par le passé.

« À mesure que les milieux de travail évoluent, un grand nombre de professionnels recherchent de plus en plus de souplesse chez les employeurs en ce qui concerne leurs préférences personnelles au travail, mentionne Koula Vasilopoulos, présidente de district d’Accountemps. L’image de la culture d’entreprise au sein d’une organisation peut avoir une incidence sur le type de professionnels qu’elle attire et, à la longue, qu’elle conserve. Il revient aux employeurs de créer l’environnement qu’ils veulent promouvoir en mettant en place des directives claires en matière d’étiquette au travail et en donnant l’exemple par le biais de leurs propres comportements. »