Face à l’érosion des régimes d’assurance collective destinés aux retraités, Morneau Shepell a lancé la semaine dernière MonFutur, un cybermarché d’avantages sociaux spécialement conçu pour eux.

En collaboration avec des compagnies d’assurance canadiennes telles que Great-West, Green Shield Canada, Croix Bleue Medavie et Pacific Blue Cross, MonFutur offre une vaste gamme de régimes de soins médicaux et dentaires, d’assurance voyage et d’assurance vie conçus spécialement pour les retraités.

Ceux-ci pourront comparer les différents produits et sélectionner celui qui convient le mieux à leur besoin. Le cybermarché permet également aux employeurs de transférer des fonds que les employés pourront utiliser pour souscrire un régime.

Selon Morneau Shepell, MonFutur représente une option intéressante pour les promoteurs de régimes qui souhaitent proposer à leurs retraités un plus grand choix par rapport aux traditionnels programmes d’avantages sociaux des retraités.

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Le coût des soins de santé inquiète les retraités

Selon une enquête menée récemment par Morneau Shepell auprès de plus de 1 000 travailleurs canadiens, les trois quarts des employés affirment que le déclin de la santé représente l’une de leurs principales préoccupations d’ordre non financier à la retraite, et les deux tiers mentionnent que les coûts des soins de santé sont l’une de leurs principales préoccupations financières à la retraite.

Toutefois, parmi les 100 organisations interrogées, seulement 44 % déclarent offrir un régime de soins médicaux à la retraite. La moitié (48 %) de celles qui offrent un tel régime affirment qu’elles y apporteront probablement des changements au cours des cinq prochaines années.

« Grâce à MonFutur, les organisations peuvent donner à leurs employés qui partent à la retraite un accès unique à des régimes de soins de santé et d’assurance vie au moyen d’une solution d’avantages sociaux des retraités entièrement impartie, réduisant du même coup le fardeau financier et administratif que représentent les programmes d’avantages sociaux à la retraite traditionnels », souligne David Bassin, associé directeur, Administration des régimes d’assurance collective canadiens chez Morneau Shepell.

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