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Deux femmes sur trois veulent pouvoir bénéficier de prestations spécifiques à la ménopause.

Le soutien aux employées en ménopause peine à prendre forme, si on en croit un sondage mené  par Bank of America et la National Menopause Foundation auprès de 500 employeurs et plus de 2 000 employées âgées de 40 à 65 ans.

Pourtant, la moitié des femmes américaines ménopausées ou qui sont en cours de ménopause affirment que cette période a eu un impact négatif sur leur vie professionnelle.

Mais une large majorité d’employeurs semblent ne pas voir ce besoin. Seule une femme sur sept (14 %) considère que son employeur reconnaît le besoin de prestations spécifiques à la ménopause. Pourtant, une majorité des femmes dont l’employeur offre ce type de prestations affirment que leur productivité a bénéficié d’un impact positif. Celles-ci sont plus susceptibles (83 %) de dire qu’il fait bon travailler chez leur employeur.

Au total, ce sont deux femmes sur trois (64 %) qui souhaitent pouvoir bénéficier de prestations de ménopause.

Les employeurs interrogés expliquent l’absence de prestations de ménopause, en premier lieu par le fait que les employées ne les ont pas demandées.

Les employeurs qui offrent de type de prestations proposent d’abord un accès aux professionnels de santé (40 %), mais aussi des congés ou des modalités de travail flexible (38 %), ainsi que la couverture de l’hormonothérapie substitutive (38 %).

Là encore, l’offre de prestations ne suffit pas à répondre aux besoins. moins d’une femme sur trois dit être au courant que leur employeur offre de tels avantages. Et une sur dix les utilise.

Au final, la vision des employeurs et celui des employées diffèrent quant à la perception de la ménopause. Près des trois-quarts des employeurs (71 %) trouvent que la culture de leur lieu de travail porte un regard positif sur la ménopause, tandis que c’est le cas selon trois femmes sur dix (32 %).

Ce sondage rejoint un autre sondage, mené récemment par Sun Life au Canada. Une femme sur dix (10 %) quitte le marché du travail en raison de symptômes de la ménopause, indique cette étude. Trois femmes sur quatre trouvent que leur employeur ne les aide pas ou doutent de son soutien durant leur ménopause.