La moitié des Québécois (52 %) estiment que le travail est une source du bonheur, selon une étude de l’Indice relatif de bonheur (IRB).

De plus, l’étude indique que ceux qui puisent du bonheur dans leur travail seraient globalement plus heureux que ceux qui indiquent le contraire, avec un indice IRB de 81,6 contre 64,5.

Pour Pierre Côté, président et fondateur de l’IRB, ce résultat justifie bien le 3e rang qu’occupe le travail sur les 24 facteurs d’influence du bonheur recensé par l’IRB depuis 2006.

«Le travail est au cœur de nos vies et représente l’un des déterminants les plus importants dans l’évaluation de notre bonheur d’où l’importance d’y être heureux, de se sentir bien affirme ce spécialiste. Pourtant, poursuit-il, seulement 39% des répondants considèrent que leur employeur se soucie de leur bien-être et de leur bonheur. Le travail est trop souvent une occasion manquée d’améliorer la qualité de sa vie ».

Des carrières de plus en plus mobiles

L’étude fait le point sur les effets de la globalisation et la mobilité des travailleurs.

Ainsi, 47 % des répondants à l’étude seraient prêts à quitter leur emploi si une opportunité s’offrait à eux et 33 % hésiteraient. Seul 20 % de travailleurs indéfectibles ne songeraient aucunement à changer d’emploi même si une opportunité se présentait à eux.

La recherche de nouveaux défis et/ou de plus grandes responsabilités représente la principale raison évoquée pour changer d’emploi.