Une immense majorité de Québécois se montrent intéressés par la semaine de quatre jours, mais ils sont presque aussi nombreux à s’interroger sur l’impact d’une semaine de travail plus courte.

Les Québécois aiment l’idée de travailler un jour de moins chaque semaine.

Plus de neuf travailleurs sur dix (95 %) se disent intéressés par une semaine de quatre jours, indique un sondage mené par la firme montréalaise Talent.com.

Plus de la moitié des employés québécois (60 %) considèrent même qu’il s’agit du plus important avantage professionnel que les employeurs peuvent offrir, au même titre que la flexibilité dans le choix des heures de travail (60 %), mais plus encore que les prestations d’assurance collective (50 %).

Pour les Québécois, la semaine de quatre jours est synonyme d’un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie au travail (48 %) et d’amélioration de la santé mentale (19 %).

Un Québécois sur trois (36 %) convient d’ailleurs que la semaine de quatre jours est la suite logique de l’adoption du travail hybride.

Mais le regard des Québécois sur la semaine de quatre jours est aussi chargé d’inquiétudes. Sept travailleurs québécois sur dix (72 %) se disent inquiets du raccourcissement de leur semaine de travail. Leurs craintes se focalisent sur la possibilité d’être moins bien payés (39 %) et de devoir travailler plus longtemps chaque jour (29 %).

Malgré ces inquiétudes, près de la moitié des travailleurs québécois se disent prêts à accepter une diminution jusqu’à 10 % de leur rémunération.