Peu d’employeurs américains proposent la semaine de travail de quatre jours, montre une enquête.

Seulement 5 % des employeurs américains déclarent offrir à leurs employés une semaine de travail de quatre jours comme formule de travail flexible, selon une nouvelle enquête de l’International Foundation of Employee Benefits Plans (IFEBP).

L’enquête, qui a interrogé plus de 300 employeurs, montre que 1 % d’entre eux ont déjà officiellement mis en place une semaine de travail de quatre jours, ou sont en train de piloter cette politique, tandis que 4 % ont déclaré l’avoir mise en œuvre au cas par cas, et que 14 % ont indiqué qu’ils l’envisageaient.

« Alors que la semaine de travail traditionnelle a connu un bouleversement majeur avec la pandémie, quelques employeurs mettent en place une semaine de travail de quatre jours pour des raisons de recrutement et de fidélisation », commente Julie Stich, vice-présidente du contenu de l’IFEBP, par communiqué. « Cependant, la plupart des employeurs, même s’ils sont intéressés, ont du mal à comprendre comment faire de cette mesure une réalité tout en essayant d’atteindre les objectifs opérationnels de l’entreprise. »

Lorsqu’on leur demande les raisons pour lesquelles ils ne mettaient pas en œuvre la semaine de travail de quatre jours, les répondants ont cité le manque d’intérêt des cadres supérieurs (42 %), la difficulté de la mettre en œuvre dans l’ensemble de leur organisation (38 %), les répercussions négatives sur les activités de l’entreprise (36 %), l’incertitude quant à la compatibilité de la semaine de travail de quatre jours avec leur structure organisationnelle (36 %), l’incertitude quant à l’impact sur le soutien à la clientèle (32 %), le manque d’intérêt de la part des cadres intermédiaires et des superviseurs (12 %), le fardeau administratif ou des problèmes administratifs (12 %), l’attente des commentaires des organisations qui l’ont mis en œuvre (10 %), les coûts pour l’organisation ou l difficulté à suivre la métrique (8 %) et autres raisons (6 %). Notamment, 5 % ont déclaré qu’ils pensaient qu’il s’agissait d’une mode, tandis que 4 % ont cité un manque d’intérêt de la part des employés.

Les employeurs offrent d’autres modalités de travail flexibles, notamment la possibilité de travailler à distance certains jours de la semaine (75 %), des horaires de travail flexibles (61 %), le travail à distance à temps plein (50 %), le travail à distance à temps partiel (35 %), la semaine de travail comprimée (24 %), les quarts de travail (16 %), l’horaire d’été (14 %), la retraite progressive (9 %), d’autres modalités (4 %) et le partage d’emploi ou le travail à contrat (3 %).

Cet article a été publié initialement sur Benefits Canada.