Verrons-nous un jour des dispositifs portables qui proposent des actions pour rectifier des problèmes de santé mentale?

C’est ce que suggère Rosalind Picard, fondatrice et directrice de l’Affective Computing Research Group au M.I.T. Media Lab, dans la revue Scientific American.

Dans une réponse à l’une des « 20 grandes questions sur l’avenir de l’humanité », Mme Picard a affirmé qu’au cours de la prochaine décennie, les « wearables » permettraient d’obtenir « l’équivalent des prévisions météorologiques sur la santé ».

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Ces dispositifs pourraient également identifier certaines actions à modifier pour réduire des problèmes.

À titre d’exemple, on pourrait conseiller « d’augmenter les heures de sommeil et de maintenir les niveaux faibles actuels de stress pour réduire la possibilité de troubles compulsifs ».

Au cours des 20 prochaines années, les dispositifs portables, et l’analyse des données qui en découlent, « pourront réduire la maladie psychiatrique et neurologique de manière importante », conclut Rosalind Picard.

Parmi les autres « grandes questions », on s’est penché sur les maladies neurologiques résistantes aux traitements, l’accès aux services de santé et les tests sur les animaux dans la conception de médicaments.

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