Des chercheurs américains ont confirmé le lien entre une journée épuisante et un mauvais sommeil, ce qui à son tour a des conséquences sur le niveau de stress du lendemain.

Il s’agit d’une relation qui peut avoir une incidence sur les individus et les familles, notamment si les deux parents travaillent, affirment les chercheurs du département de santé comportementale à la Penn State University.

Les résultats de deux études suggèrent qu’un meilleur sommeil peut favoriser des expériences positives et réduire les conflits.

Orfeu Buxton, professeur associé en santé comportementale à la Penne State, et auteur principal des études, souligne le « rôle central » que joue le sommeil dans la vie. « Le sommeil est une source puissante de résilience dans des moments difficiles », dit-il.

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Les études font partie d’une investigation plus large sur les habitudes de travail, familiales et de santé dans des entreprises œuvrant dans le secteur de l’informatique et des centres de soins aux personnes âgées.

L’équilibre travail-vie privée et la perception de manquer de temps pour la famille, particulièrement les enfants, représentent les sources de stress les plus importantes chez les personnes dans la quarantaine. Les chercheurs ont constaté le lien entre ces éléments et un sommeil interrompu et une période plus longue avant de s’endormir.

Nancy Sin, étudiante postdoctorale, conclut que l’étude souligne l’incidence importante de facteurs psychologiques et contextuels sur le sommeil et la santé.

« Nos résultats suggèrent que les efforts pour améliorer le sommeil peuvent favoriser une meilleure humeur et réduire le stress au travail et à la maison », dit-elle.

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