La révolution technologique qu’ont vécu les entreprises au cours des dernières années à profondément modifié l’organisation du travail dans tous les secteurs d’activités. Qui aurait cru il y a quelques décennies que les employés pourraient dorénavant accomplir presque toutes leurs tâches dans le confort de leur foyer ?

Au Canada, 23 % des employeurs offrent la possibilité à leur personnel de faire du télétravail à l’occasion, une proportion qui grimpe à presque 50 % dans les grandes entreprises.

« Pour l’employé, le télétravail a de nombreux impacts positifs, mais il comporte aussi certains risques », explique Miguel Friede, directeur des opérations invalidité chez Reed Group.

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Parmi les bénéfices, on compte notamment l’adoption de meilleures habitudes de vie (alimentation, exercice), moins de distractions, donc un meilleur niveau de concentration et une plus grande flexibilité, ce qui facilite la conciliation travail-famille.

Autre avantage non négligeable : l’élimination des temps de transport. « Les employés qui doivent se rendre sur leur lieu de travail tous les jours perdent plusieurs heures par semaines seulement pour se déplacer. Le télétravail contribue donc à diminuer le stress des employés », note Miguel Friede.

Le télétravail comporte toutefois certains risques potentiels, autant pour l’employé que pour l’employeur. S’il est souvent absent du bureau, l’employé risque de perdre la connexion avec son employeur et la culture de l’entreprise. Dans certains cas, le télétravail à temps plein peut aussi limiter les possibilités d’avancement de carrière.

Mais le principal danger qui guette les télétravailleurs, c’est l’isolement et la perte de contact avec les collègues. « Il ne faut pas oublier l’employé qui travaille de chez lui. Il doit être là lors des activités de team building, par exemple », souligne M. Friede.

Malgré tout, le télétravail, s’il est bien encadré, a un impact positif sur l’engagement et la productivité des employés. « Pour optimiser l’engagement, les organisations devraient viser trois à quatre jours de télétravail par semaine et un à deux jours sur les lieux de travail. Les journées au bureau sont importantes pour l’interaction avec les collègues et la rétroaction avec le gestionnaire », soutient-il.

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