La génération Z et les milléniaux affirment qu’ils s’attendraient à une augmentation de salaire de 10 %, en moyenne, s’ils n’étaient pas en mesure de travailler dans le cadre d’un arrangement hybride, selon un sondage réalisé par IWG Canada.

L’enquête, qui a interrogé plus de 1 000 adultes canadiens travaillant dans un environnement flexible et hybride, a révélé qu’une majorité écrasante de la génération Z (95 %), des milléniaux (84 %), de la génération X (71 %) et des baby-boomers (84 %) ont tous déclaré qu’ils s’attendraient à une certaine forme d’augmentation de salaire s’ils ne pouvaient plus travailler dans ce type d’arrangement. 

L’étude a également révélé que les milléniaux étaient les plus susceptibles de chercher un autre emploi si leur employeur ne leur proposait pas le travail hybride (53 %), contre seulement 32 % des baby-boomers qui travaillent selon ce type d’organisation.

En effet, près de la moitié (55 %) des répondants de la génération Z et des milléniaux (50 %) ont déclaré que leur carrière personnelle avait bénéficié du travail hybride, contre un tiers des membres de la génération X (35 %) et des baby-boomers (36 %). Environ six employés sur dix (59 %) ont déclaré qu’ils n’avaient pas besoin de voir leurs collègues en personne tous les jours pour nouer des relations solides, et cette réponse était la même pour toutes les générations.

Les deux tiers (74 %) des personnes interrogées ont déclaré que la flexibilité de travailler au bureau ou à distance avait un impact positif sur leur bien-être, plus que les influences traditionnelles telles que la charge de travail (54 %), la longueur des trajets (54 %), les managers (53 %) ou les programmes de bien-être (40 %).

Toutes générations confondues, les personnes interrogées ont déclaré ressentir une amélioration de leur humeur générale (52 %), une diminution du stress (57 %), un meilleur sommeil (53 %) et plus d’énergie (45 %).

« Le travail hybride est universellement populaire parmi toutes les générations qui ont adopté les nombreux avantages que ce modèle offre, de l’amélioration de la santé physique et mentale à l’amélioration du sommeil et de l’énergie », commente Wayne Berger, directeur général de l’IWG, dans un communiqué de presse. « L’étude souligne qu’il existe d’importantes différences entre les générations et qu’il n’y a pas de solution unique ; il existe plutôt de nombreux types de travail hybride et les besoins des employés diffèrent en fonction de l’étape où ils se trouvent dans leur carrière et leur vie personnelle. Les employeurs sont confrontés au défi de trouver un équilibre entre les exigences de la main-d’œuvre plus jeune et les préoccupations des employés plus âgés. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.