Ces troubles – incluant la dépression, le stress et l’anxiété – sont les premières causes d’invalidité à long terme, et les causes principales d’invalidité à court terme. Et ce sont les entreprises qui en ressentent les contrecoups, puisqu’elles enregistrent une perte moyenne de 13 000 $ par année, occasionnée par l’absentéisme et le présentéisme, en plus d’une baisse de productivité et de rendement.
Il serait donc bénéfique d’investir dans des PAE, comme le démontrent les résultats de l’Enquête sur la valeur globale d’un programme canadien d’aide aux employés. Si 66 % des participants affirmaient présenter des signes importants de dépression, de stress et d’anxiété avant d’entreprendre un PAE, 32 % des répondants disaient ressentir une réduction des mêmes troubles mentaux trois mois après leur dernière consultation.
« Nous savons depuis longtemps que les services de consultation et de soutien, comme ceux d’un PAE, améliorent la vie de ceux qui sont accablés par des problèmes de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression, explique Allan Stordy, président et chef de la direction d’Arete. Nous pouvons cependant affirmer que ces programmes entraînent une économie réelle de coûts pour les employeurs et le système de soins de santé financé par les deniers publics. »
Arete, qui estime que ces programmes ne sont pas assez connus de la main-d’œuvre canadienne, souligne qu’un programme canadien d’aide aux employés pourrait réduire « les défis d’ordre économique », puisque les employés qui en bénéficieraient seraient moins portés à recourir à de l’aide professionnelle, allégeant ainsi le « fardeau que supporte le système de santé canadien ».
Environ 20 % des Canadiens souffriront d’un trouble mental au cours de leur vie.
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