Quatre employés britanniques sur cinq estiment avoir subi les effets d’une mauvaise gestion, ou d’un mauvais gestionnaire, au moins une fois dans leur vie professionnelle, selon un récent sondage.

Parmi ces personnes, 73 % ont considéré quitter leur poste; 55 % de ces dernières ont fini par partir, rapporte Small Business.

Quelque 58 % des participants au sondage réalisé pour le compte de la firme de ressources humaines MHR croient que les gestionnaires n’ont pas les compétences nécessaires quant aux éléments « humains » ou « émotionnels » de la gestion de personnel.

En particulier, on cite une méconnaissance, voire une indifférence totale à l’égard des enjeux entourant la santé mentale au travail.

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En dehors du manque de soutien aux employés souffrant d’anxiété ou de dépression, plusieurs ont dénoncé la responsabilité directe de leur supérieur quant au déclin de leur santé mentale.

Julie Lock, directrice du développement des services à MHR, conclut que les gestionnaires reçoivent souvent des formations en matière de politiques d’entreprises et comprennent parfaitement les processus organisationnels, mais la majorité n’ont pas les compétences interpersonnelles nécessaires pour gérer l’aspect humain de leur rôle.

« Par ailleurs, ils n’ont pas de formation à ce sujet, ce qui, comme l’illustre la recherche, suscite des répercussions néfastes et durables en ce qui concerne l’engagement des employés, la rétention des effectifs et le mieux-être [des personnes] », dit-elle.

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