Plus de la moitié des Canadiens (51 %) croient qu’ils seront toujours couverts par leur régime collectif de soins de santé de leur employeur, une fois à la retraite. C’est ce que démontre un récent sondage mené pour Sanofi Canada par la firme Ipos Reid.

« Les employeurs devraient expliquer sans tarder à leurs employés ce qu’il advient de leur régime collectif de soins de santé au moment de la retraite, affirme Pierre Marion de Croix Bleue Medavie. À l’heure actuelle, les employés ne tiennent pas compte des coûts de soins de santé dans la planification de leur retraite. Plusieurs d’entre eux seront désagréablement surpris quand ils se rendront compte qu’ils ne peuvent pas prolonger leur couverture de régime de soins de santé ».

Selon Sanofi Canada, 38 % des employeurs qui proposent un régime de soins de santé disent suivre officiellement le taux d’absentéisme de leurs employés, 35 % affirment qu’ils le font de façon non officielle et 64 % avouent ne pas le connaître. Pour Marilee Mark, membre du Conseil consultatif et vice-présidente, Marketing, Assurance collective chez Financière Manuvie, « le personnel constitue le plus important investissement de tout employeur. L’employeur qui n’est pas doté d’un système qui permet de suivre et d’analyser la raison pour laquelle ses employés s’absentent se prive d’une occasion de gérer son plus grand investissement. Analyser la tendance des absences peut permettre d’identifier des possibilités d’accroître la productivité de vos employés et d’améliorer leur santé, ce qui aura des répercussions sur vos résultats financiers ».

La presque totalité des répondants au sondage (92 %) affirme qu’ils sont prêts à participer à des programmes de dépistage en milieu de travail des maladies du cœur, du diabète, du stress ou de la dépression. Ce qui fait dire au président-directeur général de Diabète Québec que « quand on prévient l’apparition d’une maladie chronique, on diminue les coûts en soins de santé. Tout le monde se préoccupe du coût des assurances, mais il faut envisager les choses sous un autre angle ».

Pour Stanislav Glezer, « si on considère que les employeurs ont accès à plus de la moitié de la population canadienne, il est logique de penser que l’instauration d’une culture stratégique du mieux-être et d’activités sur le lieu de travail puisse avoir d’énormes répercussions sur la santé de la population et la productivité globale au travail ».