Une large majorité d’employeurs entend investir dans le mieux-être au travail, surtout les petites organisations, selon le sondage annuel de Benefits Canada sur les soins de santé.

Les efforts des employeurs en matière de mieux-être ne s’interrompront pas avec la fin de la pandémie ni avec la résurgence de l’inflation.

Trois promoteurs de régimes sur quatre (74 %) sont déterminés à investir dans au moins un des des six domaines de mieux-être au cours des prochaines années, indique le sondage annuel de Benefits Canada sur les soins de santé.

C’est en matière de santé émotionnelle ou mentale que les promoteurs (44 %) comptent investir d’abord au cours des prochaines années. Un employeur sur trois (33 %) prévoit d’investir dans le conditionnement physique, tandis qu’un sur quatre misera sur le mieux-être social (27 %), la santé financière (26 %) et la prévention des maladies ou la prise en charge des maladies chroniques (26 %). Enfin, un promoteur sur six (16 %) investira dans le domaine de la santé musculosquelettique.

Les entreprises les plus petites – celles qui comptent moins de 50 employés – se démarquent par une volonté croissante d’investir dans le mieux-être. Si moins d’une sur deux (45 %) avait cette volonté en 2021, et 51 % en 2022, ce sont désormais deux petites entreprises sur trois (63 %) qui prévoient investir dans le mieux-être.

À l’inverse, les organisations employant 500 travailleurs ou plus sont moins nombreuses à prévoir investir dans le mieux-être. Elles sont tout de même 77 % à entendre prendre cette voie, alors qu’elles étaient 89 % en 2022.

De manière générale, ce sont les promoteurs qui offrent un régime à la carte (84 %) qui ont le plus tendance à investir dans des domaines de mieux-être en dehors des régimes d’avantages sociaux. Les promoteurs offrant un régime traditionnel (67 %) sont moins enclins à procéder à de tels investissements.