Instaurer une culture du travail qui valorise la patience peut constituer une stratégie prometteuse pour promouvoir la productivité, selon une nouvelle étude.

La patience est une compétence non cognitive essentielle dans le monde du travail, montre une étude menée par les chercheurs Felix Kölle et Thomas Lauer de l’Université de Cologne, en Allemagne.

Cette étude s’est penchée sur le comportement coopératif et ses mécanismes, en s’intéressant à la réussite du travail d’équipe sur le long terme.

Les entreprises peuvent influencer positivement la collaboration entre leurs employés, de même que la productivité, en veillant à affecter les employés très patients aux projets à long terme.

À l’inverse, affecter des personnes impatientes sur de tels projets pourrait saper les efforts de leurs collègues. D’ailleurs, la plupart des gens sont des coopérateurs conditionnels, c’est-à-dire qu’ils acceptent de coopérer seulement si les autres font de même.

« Cette stratégie peut être facilement mise en œuvre en incorporant des questions et des tests pertinents dans les entretiens. Nos résultats suggèrent en outre qu’il peut être essentiel de reconnaître et d’apprécier les différences individuelles en matière de patience lors de l’attribution des projets », commente le professeur Felix Kölle, par communiqué.

Outre l’affectation des employés patients aux projets de long terme, l’organisation peut favoriser la productivité en instaurant une culture du travail qui encourage la patience.