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Les travailleurs les plus jeunes sont les plus susceptibles de reporter leurs vacances d’été en raison du coût de la vie.

Si la proportion de travailleurs qui envisagent de reporter leurs vacances demeure modeste, un travailleur sur sept (15 %) parmi la génération Z et les milléniaux envisage de reporter ses vacances d’été à plus tard, l’augmentation du coût de la vie venant remettre en question leurs plans cet été.

La génération X et les baby-boomers sont ceux qui envisagent le moins que l’inflation vienne bouleverser leurs projets de vacances estivales, indique l’Indice mensuel du bonheur d’ADP Canada, qui monte une légère amélioration (+0,1 point sur 10) du niveau de bonheur au travail au mois de juin.

Si deux travailleurs canadiens sur trois (63 %) prévoient de prendre des vacances cet été, plus d’un tiers (34 %) dit avoir revu ses plans à la baisse pour des vacances moins dispendieuses.

Le Québec (7,1) demeure en tête comme région la plus heureuse, alors que le score national s’établit à 6,7. Les baby-boomers restent la génération la plus heureuse (7,1) parmi les travailleurs au Canada.

« Avec la majorité des travailleurs prévoyant de partir en vacances cet été, il est crucial que les employeurs s’assurent que ceux qui prennent des congés puissent se déconnecter complètement, tandis que ceux qui travaillent ne soient pas surchargés pour combler le manque », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing chez ADP Canada.

« Au-delà du fait de s’assurer que les équipes disposent des ressources nécessaires pendant les vacances, les employeurs peuvent envisager de mettre en place quelques stratégies cet été afin d’améliorer l’engagement, la collaboration et le soutien des employés. Notamment, la mise en place d’horaires d’été plus flexibles, la planification d’objectifs réalistes avec les employés, ou encore l’organisation d’événements sociaux visant à renforcer l’esprit d’équipe. »