Plusieurs entreprises à travers le monde ont décidé d’adopter la semaine de quatre jours pour augmenter la productivité et la motivation de leurs employés. Une nouvelle étude de l’Université d’Oxford prouve qu’ils n’ont pas fait fausse route.

Menée auprès de 5000 employés de British Telecom pendant six mois, l’étude conclut qu’une semaine de quatre jours est reliée à un état d’esprit positif, rapporte le HuffPost. Pour ce faire, on a demandé aux salarié du géant britannique des télécommunications de noter chaque semaine leur degré de bonheur sur une échelle de 1 à 5.

Cette plus grande satisfaction au travail, rendue possible grâce à une fin de semaine de trois jours, a permis d’améliorer le nombre et la qualité des appels traités par les employés, et ultimement, de la satisfaction de la clientèle et des ventes réalisées par la société. Le taux d’absentéisme, lui, a diminué, puisque la semaine de quatre jours facilite grandement la conciliation travail-famille.

Bref, la semaine de quatre jours favorise le bien-être au travail et une meilleure productivité de la main-d’œuvre, résume l’auteur de l’étude et professeur associé au Département d’économie et de stratégie de l’Université Oxford.

Plusieurs organisations un peu partout sur la planète ont fait le pari d’alléger l’horaire de leurs salariés. C’est le cas de la société de fiducie Perpetual Guardian, en Nouvelle-Zélande, qui a implanté la semaine de quatre jours sans pour autant réviser à la baisse le salaire de ses employés. Malgré des résultats très positifs dans l’ensemble, certains travailleurs ont ressenti un stress supplémentaire, car ils devaient être plus productifs lors des quatre jours de travail hebdomadaires.