Une semaine de quatre jours serait-elle la solution à l’équilibre travail-famille et synonyme d’une meilleure productivité?

En Nouvelle-Zélande, la société de fiducie Perpetual Guardian est au milieu d’une expérience dans laquelle 200 employés sont rémunérés pour cinq jours de travail alors qu’ils n’en font que quatre. Les résultats sont intéressants.

Christine Brotherton, chef de l’équipe des ressources humaines, a raconté à The Guardian que beaucoup d’employés ont consacré les mêmes efforts à profiter du congé supplémentaire que ceux qu’ils auraient dédiés au travail.

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« Les gens ont beaucoup réfléchi à la manière d’utiliser la troisième journée afin qu’elle leur change la vie, dit-elle. Certains rentrent au travail extrêmement avec plein d’énergie. »

Parmi les activités, on souligne la préparation à un marathon, les visites chez le dentiste ou le garage et les courses pour les parents âgés. « C’était des choses mises en veilleuse, de l’administration de la vie. »

Certains employés ne se sont toutefois pas rendu compte qu’avec une fin de semaine de quatre jours, il faut être très productif les quatre qu’on est au bureau. « Il faut s’y attaquer », ajouter Mme Brotherton.

Les données de l’essai, qui finira à la mi-avril, seront analysées par des universitaires avant qu’une décision soit prise sur la suite des choses.

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Andrew Barnes, président-directeur général, a toutefois noté que certains employés observaient un certain stress à cause du temps réduit pour réaliser leur travail.

« Au début, les gens était généralement positifs, après un peu négatifs, et ensuite positifs de nouveau », dit-il. La positivité vient du fait que les gens ont soudainement l’occasion de faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire avant.

« De mon point de vue, comme propriétaire d’entreprise, il est très difficile en ce moment de voir un élément négatif. »

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