
Dans la gestion de leur carrière, comme dans la recherche du bonheur au travail, les employés d’aujourd’hui accordent beaucoup d’importance à leur réseau personnel et à leurs collègues de travail.
Selon un sondage de Randstad Canada, 43 % des Canadiens seraient prêts à rester en poste même si l’emploi ne les satisfait pas, parce qu’ils aiment les gens avec lesquels ils travaillent.
En effet, de bonnes relations avec les collègues dament le pion à un bon salaire dans l’évaluation de ce qui rend heureux les Canadiens au travail.
À la question « Qu’est-ce qui vous fait apprécier le plus votre travail? », les répondants ont identifié de bons collègues (52 %) comme le facteur le plus important, suivi par une équipe de direction digne de confiance (51 %) et un bon salaire et de bons avantages sociaux (51 %).
Les Canadiens ne semblent pas attirés par la possibilité d’avoir de l’autorité; seulement 32 % croient que ce facteur est important.
Définition du succès
Lorsqu’on leur demande de définir le succès, les Canadiens affirment que faire ce qu’ils aiment (45 %) correspond le mieux à leur idée de la réussite professionnelle, alors qu’atteindre un certain salaire figure tout au bas de la liste des priorités : 51 % ne considèrent pas cet élément comme un facteur de succès.
Toujours selon le sondage, 60 % des Canadiens affirment avoir une bonne idée de leur trajectoire de carrière, mais sont ouverts à explorer différentes avenues. Seulement 20 % disent avoir des objectifs à court et long terme et s’y tenir.
Selon Tom Turpin, président de Randstad Canada, les résultats en disent beaucoup sur les motivations et les aspirations des chercheurs d’emploi et employés d’aujourd’hui.
« Les travailleurs canadiens aujourd’hui sont connectés, informés, mobiles et flexibles. Les résultats semblent suggérer que la poursuite d’un rôle de gestion ou d’un salaire en particulier ne sont pas les sources principales de motivation au travail », affirme M. Turpin.
« Les employeurs qui souhaitent attirer et retenir les meilleurs talents doivent porter une attention particulière aux initiatives de communication interne, à la dynamique relationnelle dans leurs équipes, et aux programmes de formation et de développement de carrière, pour garder leurs employés engagés et passionnés par ce qu’ils font. »
D’autres faits saillants :
- Près de 46 % des répondants disent qu’ils n’utilisent jamais ou presque jamais un mentor pour les aider à définir leurs buts professionnels, alors que moins d’un tiers disent avoir recours à un mentor.
- 42 % des répondants affirment ne pas utiliser les médias sociaux dans le cadre de leurs activités professionnelles, mais seulement pour des raisons personnelles.
- Les répondants croient que l’expérience a davantage d’influence sur leurs perspectives de carrière à court et à long terme (39 %) que la scolarité (13 %).