Les pharmaciens québécois pourront offrir sept nouveaux services professionnels dès le 3 septembre, mais il reste à déterminer qui paiera la facture.

Les représentants de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) se rencontrent cette semaine afin de négocier les tarifs qui seront versés aux pharmaciens du Québec pour la dispensation de ces services.

À la sortie de ces négociations, les pharmaciens propriétaires seront en mesure de connaître les services que l’État québécois aura choisi d’assurer.

En ce sens, l’AQPP rappelle que tous les services qui ne seront pas couverts par le régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ) ou un assureur privé devront être payés par le patient.

Rappelons aussi que les services visent à améliorer l’offre et l’accessibilité des soins de première ligne au Québec. Il s’agit notamment du prolongement d’une ordonnance, de la prescription et de l’interprétation d’analyses de laboratoire, ainsi que de la prescription d’un médicament lorsqu’aucun diagnostic n’est requis.

« Nous espérons que les propositions gouvernementales permettront une grande accessibilité aux nouveaux services professionnels qui seront offerts par les pharmaciens », affirme Jean Thiffault, président de l’AQPP.

Il note néanmoins qu’en plus de représenter une charge de travail supplémentaire, les actes professionnels « entraîneront une hausse des frais d’exploitation » pour le pharmacien propriétaire qui devra mobiliser de nouvelles ressources humaines afin de compenser le ralentissement dans la chaîne d’exécution des ordonnances.

« Nous sommes heureux de pouvoir proposer ces nouveaux services à la population, mais étant donné les coûts qu’ils génèreront en pharmacie, nous ne pourrons pas les offrir gratuitement », dit M. Thiffault.