Le niveau de bonheur au travail des travailleurs s’est effrité à la fin de l’année. 

Le score de bonheur au travail a connu une baisse généralisée en décembre, selon l’indice mesuré par ADP Canada.

L’affirme a constaté une baisse de l’ensemble des indicateurs secondaires en décembre, soit l’équilibre travail-vie personnelle et flexibilité, la reconnaissance et le soutien, la rémunération et les avantages sociaux, les options d’avancement de carrière.

Le score national de bonheur au travail s’établit à 6,6 en décembre, en diminution de 0,2 point comparativement à celui constaté en novembre.

L’ampleur de la baisse est moindre au Québec (-0,1), qui conserve sa position de province où le score de bonheur au travail (6,9) est le plus élevé au Canada.

La dégradation de l’indice masque toutefois de bonnes nouvelles. En effet, les trois quarts des travailleurs canadiens (75 %) se disent optimistes quant à la possibilité de prendre du temps de congé. Et ils sont presque aussi nombreux (72 %) à se dire optimistes quant au fait d’avoir une charge de travail gérable en 2024.

Cet optimisme est cependant moindrement partagé (56 %) lorsqu’il s’agit d’envisager l’obtention d’une augmentation de salaire et de rémunération au cours de l’année à venir.

Alors que le poids de l’inflation se fait toujours sentir, et que la crainte de coupes budgétaires est en train de monter, les employeurs devraient fournir davantage de soutien aux employés afin de leur assurer un sentiment de sécurité, suggère ADP Canada.

« Bien qu’il soit encourageant de voir que les travailleurs au Canada sont optimistes face à leur charge de travail en 2024, maintenir une expérience employé saine comporte de nombreux éléments : à mesure que le coût de la vie continuera d’augmenter, l’attention que les employés porteront sur leur rémunération et avantages sociaux augmentera », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada, par communiqué.

« Réaliser un audit de la rémunération et des avantages sociaux actuels, développer des programmes de bien-être financier, mettre en place des arrangements de travail flexibles ainsi que diverses opportunités de développement professionnel sont des exemples du soutien que peuvent apporter les employeurs pour atténuer le stress financier et favoriser une main-d’œuvre plus résiliente. »