Le taux de travailleurs américains testés positifs au cannabis a augmenté de 50 % en quatre ans.

Sur six millions de test de cannabis pratiqués sur des travailleurs américains en 2021, 3,9 % étaient positifs, rapporte le Wall Street Journal.

C’est 8 % de plus qu’en 2020, et 50 % de plus qu’en 2017, précise le laboratoire Quest Diagnostics, qui a mené ces six millions de tests.

Cette augmentation peut s’expliquer notamment par le fait que le nombre d’états qui ont légalisé le cannabis pour un usage récréatif est passé de huit à 18 au cours des quatre dernières années.

Mais, malgré la hausse des tests positifs d’année en année, de moins en moins d’entreprises effectuent des tests de détection du THC sur leurs employés. En 2021, le nombre de tests à diminué de 6,7 % aux États-Unis, comparativement à 2020. Cette réduction du nombre de tests est motivée par le virage juridique entamé par les états qui ont légalisé le cannabis à usage récréatif. Dans ces états, le nombre de tests a chuté de 10,3 % en un an. Certaines entreprises n’ont plus le droit de mener de tests de THC au cours du processus de recrutement.

La pandémie a également découragé des employeurs de perpétuer leur politique de tests de THC. Le manque de main-d’œuvre a aussi poussé de plus en plus d’employeurs à renoncer à ces tests, en raison de leurs difficultés à trouver des travailleurs.

Certains secteurs d’activité, par exemple là où les employés doivent manœuvrer de la machinerie lourde, continuent d’utiliser les tests, car ils y sont tenus par la réglementation fédérale.

Des entreprises doivent désormais rappeler le cadre légal de la consommation de cannabis, et les règles qui s’appliquent à l’intérieur de l’entreprise, parce que des employés se sont présentés au travail en ayant manifestement consommé des substances.