La très vaste majorité des Canadiens qui ont décidé de changer complètement de carrière ne reviendraient jamais en arrière, même si certains d’entre ont dû se résigner à une baisse de salaire au passage.

Selon un sondage du site de recherche d’emplois Indeed Canada, 87 % des travailleurs qui ont changé de carrière se disent plus heureux qu’auparavant. Pourtant, dans 46 % des cas, cette transition a entraîné une baisse de revenu, rapporte Radio-Canada.

Paradoxalement, 70 % des personnes qui ont changé de carrière disent avoir quitté leur ancien boulot parce qu’elles recherchaient un salaire plus élevé. Une proportion un peu plus faible de travailleurs (57 %) citent plutôt la progression sur le plan professionnel comme motif pour changer de carrière. La quête d’une plus grande flexibilité, notamment avec le télétravail et les horaires flexibles, est également mentionnée par plus de la moitié des répondants (55 %), tout comme la diminution du stress.

Près de six répondants sur 10 qui prévoient changer de carrière affirment être malheureux dans leur poste actuel.

Dans l’ensemble, près de 40 % des Canadiens indiquent avoir changé de carrière à un certain moment dans leur vie. En moyenne, les répondants au sondage occupent leur emploi actuel depuis neuf ans.

Pour se préparer à leur nouvelle carrière, 47 % des répondants déclarent s’être inscrits à des programmes d’éducation et de formation.

La diversité, ça compte pour les candidats

Qu’ils soient en réorientation de carrière ou non, les travailleurs accordent de plus en plus d’importance aux enjeux de diversité en milieu de travail. Si bien que cela pourrait influencer leur choix d’employeur.

Les employés des génération Y et Z placent en effet la diversité du milieu de travail parmi leurs trois principaux critères lorsqu’ils recherchent un emploi, aux côtés du salaire et des horaires flexibles, selon un sondage de ZipRecruiter.

La diversité joue aussi sur la rétention du personnel : les milléniaux qui évoluent dans un milieu très diversifié sont beaucoup plus susceptibles de demeurer en poste plus longtemps. En moyenne, les milléniaux américains quittent après avoir passé seulement 2,8 ans au sein d’une même entreprise.