Plus de la moitié des femmes américaines ne se sentent pas à l’aise financièrement. 

Plus de la moitié des femmes américaines déclarent ne pas être en sécurité financière. Le pourcentage atteint 77 % chez les femmes à faible revenu, selon un sondage réalisé par Public Opinion Strategies et Lake Research Partners, pour le compte du National Council on Aging et du Women’s Institute for a Secure Retirement.

L’enquête, qui a interrogé plus de 1 200 femmes âgées de 25 ans et plus, a révélé que près de la moitié d’entre elles déclarent ne pas avoir de plan de retraite parrainé par leur employeur. Parmi les femmes à faible revenu, les trois quarts ont déclaré ne pas avoir d’épargne d’urgence et près des deux tiers ont dit ne pas être sûres de disposer des informations nécessaires pour planifier et épargner en vue de la retraite.

Lorsqu’elles envisagent de prendre leur retraite, la majorité des personnes interrogées se disent inquiètes ou incertaines, tandis qu’un tiers des femmes à faible revenu se disent terrifiées. Les principales préoccupations citées par les personnes interrogées sont le coût du logement, les réductions de la sécurité sociale et de l’assurance-maladie, le fait de ne pas avoir suffisamment d’économies pour la retraite et le fait de survivre à leurs économies pendant la retraite.

Interrogées sur les solutions politiques susceptibles de favoriser la sécurité financière des femmes, la grande majorité d’entre elles ont cité les ajustements au coût de la vie des prestations de sécurité sociale qui reflètent plus précisément le coût du logement et des soins de santé (94 %), suivis par les allégements fiscaux accordés aux aidants familiaux pour les aider à couvrir leurs frais (94 %) et le relèvement de la prestation minimale de sécurité sociale au-dessus du niveau de pauvreté fédéral (92 %).

« Lorsqu’on leur a demandé pourquoi elles ne se sentaient pas en sécurité financière, les femmes nous ont répondu qu’elles n’avaient pas assez d’économies, que l’inflation avait fait très mal à leur portefeuille et qu’elles avaient des dettes », souligne Bill McInturff, associé chez Public Opinion Strategies, par communiqué. « Vivre d’un chèque de paie à l’autre signifie qu’en cas d’urgence, elles seraient financièrement anéanties. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.