nyul / 123RF

L’activité physique diminue le risque de maladies cardiovasculaires grâce à son impact sur le niveau de stress.

C’est en diminuant l’activité cérébrale liée au stress que l’activité physique réduit le risque de maladies cardiovasculaires, indique une nouvelle étude du Massachusetts General Hospital (MGH).

Les travaux de recherche ont porté sur plus de 50 000 participants, qui ont répondu à une enquête sur l’activité physique. Un groupe de 774 participants a aussi subi des tests d’imagerie cérébrale et des mesures de l’activité cérébrale liée au stress, rapporte Medical Xpress.

À l’issue d’un suivi d’une durée de dix ans, les participants qui respectaient les recommandations en matière d’activité physique présentaient un risque de développer une maladie cardiovasculaire inférieur de 23 % à celui des participants qui ne respectaient pas ces recommandations.

Les chercheurs ont également observé que les personnes qui avaient un niveau d’activité physique plus élevé avaient aussi tendance à avoir une activité cérébrale liée au stress plus faible.

Cette diminution de l’activité cérébrale liée au stress explique en partie les bienfaits de l’activité physique sur la santé cardiovasculaire. En effet, le bénéfice cardiovasculaire de l’activité physique est nettement plus important chez les participants pour lesquelles on s’attend à une activité cérébrale au stress plus élevée.

C’est par exemple le cas des participants qui souffraient initialement d’une dépression. Pour cette population, l’activité physique est deux fois plus efficace pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire.