La moitié des travailleurs hybrides et à distance aux États-Unis quitteraient leur emploi si ils étaient obligés de retourner au bureau.

Un peu plus de la moitié (51 %) des travailleurs hybrides ou à distance déclarent qu’ils quitteraient leur emploi s’ils étaient obligés de retourner au bureau, selon une nouvelle enquête de l’éditeur de logiciels Workhuman.

Ce sondage montre également que l’anxiété vis-à-vis de la situation économique divise également les travailleurs.

L’enquête, qui a interrogé 1 000 employés à temps plein aux États-Unis, a révélé que même si les deux tiers (67 %) des répondants ont déclaré que leurs préférences de travail sont alignées sur les exigences de leur entreprise en matière de retour au bureau, les employés sont divisés en deux en ce qui concerne leur préférence pour le travail hybride ou entièrement à distance (50 %) ou le retour au bureau (50 %).

Deux tiers (67 %) des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne craignaient pas d’être licenciées dans un avenir proche, contre 43 % qui ont dit craindre que l’incertitude économique ait un impact sur leur emploi d’une manière ou d’une autre. Dans ce dernier groupe, les principales préoccupations des répondants sont les suivantes : augmentation du stress et de la tension (62 %), licenciements entraînant des problèmes de manque de personnel (46 %), probabilité réduite d’obtenir une augmentation (42 %), réduction des heures de travail (37 %), obligation de travailler davantage pour prouver sa valeur (32 %) et diminution du salaire (23 %).

Plus des deux tiers (67 %) des répondants ont déclaré qu’il était très probable ou certain qu’ils allaient rester dans leur entreprise actuelle. Ceux qui ont l’intention de rester (26 %) ont cité les régimes d’avantages sociaux (26 %) et la rémunération (20 %) comme les principales raisons de leur décision.

L’enquête a également révélé que 60 % des personnes interrogées ont déclaré que le coût des articles essentiels pour la rentrée des classes avait pesé sur leurs finances. En effet, ces personnes ont indiqué que les politiques de travail flexible les aideraient à trouver le temps d’emmener leurs enfants à des rendez-vous (35 %), de déposer leurs enfants à l’école avant d’arriver au travail (35 %) et de les récupérer à l’heure après l’école (33 %), de rester à la maison avec leurs enfants malades (31 %) et d’assister à d’autres activités scolaires pour leurs enfants (26 %).

Près des trois quarts (71 %) des répondants ont dit être d’accord avec leur gestionnaire sur des sujets généraux liés au travail. Lorsqu’on leur a demandé dans quelles situations inconfortables ils s’étaient retrouvés, les répondants ont répondu qu’ils avaient vu quelqu’un d’autre recevoir le crédit de leur travail (37 %), qu’ils avaient travaillé avec des collègues avec lesquels ils n’étaient pas d’accord (34 %), qu’ils avaient entendu des commentaires négatifs sur un collègue (33 %) ou qu’ils avaient été mis dans l’embarras lors d’une réunion (25 %).

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.