En reconnaissant les différences culturelles, les organisations atténuent le stress et permettent aux employés d’être eux-mêmes au travail, ce qui améliore leur bien-être, leur rendement et leur fidélisation, explique Eddy Ng, professeur en équité et inclusion dans les affaires à l’Université Queen’s.
« Si les employés ne se sentent pas à leur place, ils ne se sentent pas en sécurité. Ils paient constamment ce que j’appelle la taxe d’inclusion et, en fin de compte, ils quittent l’entreprise. »
Selon une récente enquête menée par Mercer, le taux de rotation volontaire au Canada est tombé à 10,2 % en 2025. Cette baisse par rapport aux 15,5 % enregistrés en 2023 indique une certaine stabilisation, mais les experts soulignent qu’elle met également en évidence la nécessité d’une reconnaissance et d’un sentiment d’appartenance plus forts dans le cadre des programmes de mieux-être des employés.
Diwali, connu comme la fête des lumières, est l’une des célébrations les plus importantes de la culture sud-asiatique. Chez EY, cette fête est célébrée avec des décorations, des spectacles culturels et des plats traditionnels dans ses bureaux, tandis que des événements virtuels permettent aux employés de différents sites d’y participer. Le cabinet organise également des sessions de formation pour mettre en avant l’histoire et les traditions de Diwali et s’associe à des organisations externes pour soutenir les célébrations communautaires.
« La reconnaissance des fêtes culturelles telles que Diwali est essentielle au bien-être et à l’engagement des employés », explique Muriam De Angelis, responsable de la diversité, de l’équité et de l’inclusion chez EY Canada. « Elle favorise l’inclusion, renforce le moral et aide les individus à se sentir valorisés et respectés. Ces célébrations encouragent une culture d’entreprise diversifiée où les gens ont le sentiment d’appartenir à un groupe. »
Les dirigeants et les groupes de ressources pour les employés d’EY aident à planifier et à promouvoir les événements, encouragent la participation et sensibilisent à leur importance. L’entreprise veille également à l’inclusivité en proposant des options hybrides et en partageant des ressources afin que les employés, quels que soient leur origine ou leur lieu de travail, se sentent partie prenante de la célébration.
Selon M. Ng, les employeurs n’ont pas besoin de célébrer toutes les fêtes culturelles, mais doivent donner la priorité à celles qui reflètent leur main-d’œuvre. « Cela témoigne d’une prise de conscience et d’un respect, et crée un environnement où les gens se sentent moins stressés, plus authentiques et plus engagés. »
Pour EY, ces résultats sont déjà visibles. « Nous avons constaté que les employés qui ont le sentiment que leur culture est reconnue et célébrée sont plus satisfaits, ce qui se traduit par une meilleure fidélisation et un engagement global accru. »
Cet article a initialement été publié par Benefits Canada