
Le paysage de l’épargne-retraite est transformé par l’alourdissement du coût de la vie, sans que les futurs retraités semblent avoir conscience de l’ampleur des défis qui les attendent, selon un rapport.
Les futurs retraités sont-ils trop optimistes sur le niveau de vie qui les attend à la retraite?
C’est ce que suggère le rapport Retirement Survey & Insights Report 2025 de Goldman Sachs. Le rapport est basé sur une enquête menée en juillet 2025 aux États-Unis auprès de 3 588 travailleurs et 1 514 retraités, ainsi que de 250 promoteurs de régimes de retraite.
Depuis cinq ans, le renchérissement important du coût de la vie a dépassé la croissance médiane des salaires, rétrécissant la possibilité d’épargner pour la retraite. Aussi, depuis 25 ans, le coût de l’accession à la propriété est passé de 33 % à 51 % du revenu.
Pour les retraités, l’inflation est encore plus rapide que pour les actifs. Parallèlement, l’espérance de vie moyenne à la retraite, à partir de 65 ans, devrait passer de 17,5 ans en 2000 à 21 ans en 2043.
Malgré ces défis financiers, les futures retraités se montrent de plus en plus optimistes. Plus des deux tiers (68 %) des travailleurs américains se disent très ou assez confiants d’atteindre leurs objectifs de retraite. Pourtant, plus de la moitié (58 %) des répondants croient qu’ils vivront plus longtemps que leur épargne.
Pour parvenir à s’adapter à ces contraintes, les travailleurs américains visent un objectif moyen de remplacement du revenu de 57 %. Or, ce pourcentage est jugé insuffisant par de nombreux professionnels de la finance pour maintenir le niveau de vie, pointe le rapport.