Les travailleuses sont bien plus susceptibles que les travailleurs de dénoncer une culture toxique au travail. 

La culture toxique est davantage pointée par les femmes que par les hommes.

Les employées sont 41 % plus susceptibles de dénoncer une culture toxique au travail que les hommes, indique une étude menée par la MIT Sloan School of Management, citée par HR Reporter.

L’étude montre des différences considérables entre les organisations quant à la gestion des cultures toxiques sur le lieu de travail, montre l’étude menée auprès de 600 000 personnes.

Outre la réaction plus importante des femmes, les chercheurs ont observé que les actions qui nuisent aux femmes ne sont pas forcément ceux auxquels on pourrait penser en premier. Le harcèlement sexuel et les inégalités entre les sexes ne représentent qu’un pourcentage relativement faible de l’écart entre femmes et hommes.

Les actions toxiques les plus fréquentes visant les femmes sont le manque de respect, les comportements non inclusifs, la compétition acharnée, les comportements abusifs et les comportements contraires à l’éthique.

Pour prévenir ces actions nuisibles, les gestionnaires peuvent être formés aux préjugés inconscients, afin de permettre des discussions sur les caractéristiques d’un lieu de travail accueillant et inclusif.

Le mentorat peut aussi être une piste de solution, car les travailleuses les plus jeunes sont souvent celles qui osent le moins dénoncer la culture toxique au travail.

Aussi, la mixité au conseil d’administration permet de donner de la crédibilité aux politiques de diversité des genres et de prévention de la culture toxique. Cette diversité parmi les hauts dirigeants doit débuter dès le recrutement: si il est axé sur la diversité, il prépare les dirigeants du futur.