Les employés qui ne parviennent pas à soutenir le rythme de travail coûtent cher à leur entreprise, révèle une étude du cabinet Robert Half. Ainsi, les directeurs financiers canadiens interrogés estiment qu’il leur faut environ une journée par semaine pour corriger le travail de ces salariés.
La majorité des répondants au sondage (87 %) sont également conscients que de tels employés nuisent au moral de leur équipe.
« Lorsque vous désirez établir et maintenir un environnement de travail collaboratif, productif et engageant, les bons employés font toute la différence. Malheureusement, les mauvais employés peuvent avoir un impact tout aussi important », explique Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel, Robert Half.
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De meilleures pratiques d’embauche
Pour éviter de recruter ce genre d’employé, le cabinet Robert Half propose de meilleures pratiques d’embauche.
Ainsi, il conseille de ne pas publier son offre uniquement sur les sites d’emploi, mais de demander des recommandations à ses employés ou à son réseau, ou encore de travailler avec un recruteur.
Il ne faudrait pas non plus négliger l’aspect social lors de l’entretien d’embauche. Bien évidemment, il faut s’assurer que le candidat possède les compétences requises pour le poste, mais il est également important de regarder si le candidat pourrait s’intégrer à l’équipe déjà en place.
La rémunération est également un élément important, selon la firme. Les candidats qui possèdent d’excellentes compétences connaissent leur valeur et cherchent un salaire en conséquence.
Les employeurs ne devraient pas non plus oublier d’appeler les références, car un candidat peut mentir sur son curriculum vitae. Contacter un ancien employeur est la meilleure façon de s’assurer du potentiel de l’employé et de son sérieux.