Une proportion non négligeable d’employés préfèrent quitter leur emploi plutôt que parler de leurs préoccupations à leur hiérarchie.

Un salarié sur trois (34 %) se sent si peu entendu, qu’il ne parlera même pas de ses problèmes avant de décider de démissionner de son emploi, indique une étude internationale de The Workforce Institute de la firme UKG.

Quatre salariés sur cinq se sentent entendus au travail, relève cette étude menée auprès de 4 000 travailleurs dans onze pays.

C’est au Canada que les travailleurs se sentent le moins entendus, puisque 73 % d’entre eux sont d’accord avec ce constat. Les employés du Mexique sont les plus entendus au travail, selon leurs propres déclarations.

L’étude souligne un lien manifeste entre l’écoute et l’engagement au travail. La plupart des travailleurs très engagés se sentent entendus au travail; mais seuls 30 % des travailleurs très désengagés se sentent entendus par leur employeur.

Ce lien se traduit de multiples façons. Parmi les employés qui se sentent entendus, 74 % sont plus engagés dans leur travail et se sentent plus efficaces, et 71 % se disent plus disposés à exprimer leurs idées et leurs opinions à l’avenir.

L’étude établit également un lien entre cette écoute et les résultats financiers des employeurs. 88 % des travailleurs dont l’entreprise réalise de meilleurs résultats financiers que ses concurrents se sentent entendus, contre 62 % de ceux dont l’entreprise affiche des résultats financiers moins bons.

« À l’heure où les entreprises s’efforcent d’attirer et de retenir les meilleurs talents, les responsables des ressources humaines doivent d’abord écouter les ressentis des collaborateurs, puis agir en conséquence, afin d’assurer la stabilité et la réussite à long terme de la société », prévient Chris Mullen, le directeur exécutif de The Workforce Institute de UKG.