Les travailleurs britanniques ont pris goût au modèle de travail hybride: ils veulent pouvoir choisir où et quand ils travaillent.

Plus des deux tiers des travailleurs britanniques ne veulent plus retourner à leur anciennes habitudes professionnelles, préférant un modèle de travail hybride où ils peuvent choisir leur lieu effectif de travail et le moment où ils y travaillent, indique une enquête de la firme Gensler.

Ces personnes sont celles qui vivent le mieux l’organisation du travail depuis le début de la pandémie. Ils ont passé une grande partie de leur temps de travail à la maison, plutôt qu’au bureau, rapporte Work Place Insight.

Le modèle hybride leur permet de choisir leur environnement en fonction du travail qu’ils doivent effectuer. Cela les conduit à obtenir des scores plus élevés quant à la satisfaction au travail, la créativité personnelle et le bien-être.

Pourtant, la majorité de ces travailleurs se sont retrouvés à adopter le modèle hybride à la demande de leur entreprise ou du gouvernement. À présent, ces travailleurs sont demandeurs de garder la flexibilité dans le choix de leur lieu effectif de travail, jour après jour.

L’enquête de Gensler montre que les deux tiers du temps passé au bureau est consacré à collaborer, apprendre et socialiser, contre un tiers seulement quand les travailleurs sont à leur domicile. Par contre, les deux tiers de leur temps passé à la maison est dédié à la concentration, alors que seul un tiers du temps passé au bureau est consacré à cette activité.

La liberté donnée aux travailleurs par le modèle hybride leur permet d’adopter le lieu de travail le plus efficace à leurs exigences professionnelles, mais aussi à l’équilibre entre vie au travail et vie personnelle.

À présent, le lieu de travail pourrait devenir largement consacré à la socialisation avec les collègues. Mais il pourrait ne plus être associé comme un endroit nécessaire à la productivité.

Les lieux de travail devront désormais être conçus pour favoriser les échanges, la créativité, l’innovation, l’appartenance et l’apprentissage. Parce que c’est cela que les travailleurs iront chercher quand ils s’y rendront.