Malgré un soubresaut de la pandémie, bien des employeurs sont allés de l’avant avec leur plan de retour au bureau. Beaucoup de travailleurs sont toutefois encore dans l’incertitude, selon un sondage d’ADP Canada et Maru Public Opinion.

Ainsi, 60 % des répondants disent que leur employeur a préparé une stratégie de retour sur le lieu de travail, alors que les autres ne savent pas vraiment à quoi s’en tenir. Parmi les travailleurs canadiens qui ont reçu un tel plan, plus de la moitié (53 %) sont déjà de retour au bureau, un autre 29 % prévoit de revenir d’ici la fin de 2021, le restant prévoyant soit de revenir en janvier 2022 (10 %) ou demeurant incertain de leur date de retour (9 %).

La flexibilité est toutefois à l’honneur, alors que 33 % des répondants sont attendus au bureau 2 à 3 jours par semaine, et 21 % profiteront d’un horaire complètement flexible sans jour fixe au bureau. Une forte proportion d’employés (40 %) devront toutefois se présenter sur le lieu de travail cinq jours par semaine.

« Lorsqu’organisée stratégiquement et secondée par une technologie et un soutien RH adéquats, adopter la flexibilité au sein du milieu de travail peut aider à améliorer l’engagement et la rétention des employés et, en fin de compte, améliorer les résultats », soutient Ann Buckingham, directrice exécutive des relations RH à ADP Canada.

Mercredi, Québec a recommandé aux employeurs de déplacer à une date ultérieure la mise en œuvre de leur plan de retour au travail en présentiel pour leurs employés, jusqu’à ce que la situation épidémiologique liée à la COVID-19 soit plus favorable.