Les jeunes travailleurs sont moins désireux de changer d’employeur, selon un sondage Léger.

LaEst-ce le résultat de l’incertitude du contexte économique, ou celui des stratégies de fidélisation des employeurs? Toujours est-il que les jeunes travailleurs canadiens sont nettement moins prêts à quitter leur emploi actuel que l’an passé.

Seuls 13% des travailleurs canadiens âgés de 18 à 39 ans se disent prêts à changer d’employeur.  Il s’agit d’un recul important puisqu’ils étaient presque le double il y a un an à considérer un tel changement, relève le journal Les Affaires.

Chez les 35 à 39 ans, ils ne sont même plus que 9 % à souhaiter quitter leur employeur actuel.

Dans l’ensemble, la plupart (88 %) des travailleurs âgés de 18 à 39 ans reconnaissent que leur employeur a toutes les cartes en main pour s’assurer de les garder en poste. Parmi ces cartes, la hausse salariale demeure l’argument le plus parlant, avancé par 59 % des personnes interrogées.

Les employeurs peuvent également confier de nouvelles responsabilités et de nouveaux projets aux jeunes travailleurs, afin de les fidéliser. En effet, la recherche de nouveaux défis (44 %), les possibilités d’avancement (36 %) et en finir avec l’ennui (32 %) sont les principales motivations des jeunes travailleurs qui se disent prêts à démissionner de leur emploi actuel.

Le rôle des gestionnaires est aussi à mettre de l’avant dans les stratégies de fidélisation des employeurs. Les jeunes ne se voient pas suffisamment offrir des propositions en matière d’environnement de travail sain, de meilleure ambiance de travail, d’écoute des besoins ou encore de changement de supérieur immédiat. Or, ces initiatives appartiennent souvent aux gestionnaires, qui ont eux aussi des cartes en main pour rehausser le niveau de bien-être des jeunes travailleurs, et ainsi, leur volonté de demeurer en poste.