Les patrons sont loin d’être tous mauvais, mais certains d’entre eux pourrissent tellement la vie de leurs employés qu’ils les poussent à démissionner, révèle un sondage de Robert Half.

Environ 39 % des quelque 400 employés de bureau canadiens interrogés affirment avoir déjà quitté un emploi en raison d’un mauvais patron.

Mais qu’entendent-ils par « mauvais patron » au juste? En premier lieu, un patron avec qui il est difficile de communiquer. Lorsque les employés ne sont pas en mesure d’obtenir une réponse en temps opportun, ils sont plus susceptibles d’être sans cesse frustrés et pourraient un jour aller voir si l’herbe est plus verte chez le voisin.

La microgestion est aussi un comportement qui exaspère les employés. Les patrons qui exigent d’être mis au fait de tous les développements et donnent des directives trop détaillées sur la façon de travailler n’obtiennent pas la faveur de leur subordonnées. Les gestionnaires qui ont confiance en leurs employés et leur donnent l’espace nécessaire pour travailler ont souvent un meilleur taux de fidélisation du personnel, note Robert Half.

À l’opposée, les gestionnaires qui donnent des directives vagues ou laissent toujours les autres prendre les décisions difficiles sont aussi une raison pour laquelle de bons employés quittent leur poste. Les employés veulent que leur supérieur soit un leader et leur offre une nouvelle perspective, et non pas seulement une personne qui s’enferme dans son bureau.

« Les gestionnaires de personnel donnent le ton au travail et ont beaucoup d’influence sur l’expérience et la satisfaction de leurs employés, pour le meilleur et pour le pire », a expliqué David King, directeur principal de district chez Robert Half. « Lorsqu’un superviseur est vraiment enthousiasmé par des projets ou de nouvelles initiatives et communique constamment et avec ouverture au travail, les employés sont plus motivés et sentent qu’ils ont plus de soutien au moment de surmonter leurs défis au quotidien. »

Les gestionnaires qui savent reconnaître les bons coups de leurs employés ont bien plus de chance de gagner leur respect. Même de petits gestes, comme des commentaires réguliers ou des remerciements pour un travail bien fait, font en sorte que les employés peuvent constater leur apport à l’entreprise et sentent qu’on s’intéresse à leur croissance professionnelle, précise M. King.