Près d’un travailleur sur dix (9 %) a été rétrogradé à un poste inférieur dans le cadre d’un emploi, plus fréquemment les hommes âgés de 35 à 54 ans, selon un sondage d’OfficeTeam.

Peut-être sans surprise, la rétrogradation fait chuter la motivation de 40 % des employés touchés. Près d’un sur cinq (18 %) a démissionné après une rétrogradation.

Du point de vue de l’employeur, ce sont 58 % des gestionnaires RH qui ont été témoins d’une rétrogradation au cours de leur carrière.

Koula Vasilopoulos, présidente de district d’OfficeTeam, suggère que l’employé touché devrait essayer de comprendre les motifs de la rétrogradation afin de mieux se positionner à l’avenir.

« Quelles que soient les difficultés associées au fait de se faire rétrograder à un poste inférieur, cela peut également représenter une occasion pour les travailleurs de réévaluer leurs objectifs de carrière », affirme-t-elle.

Un rendement insatisfaisant était la cause de 52 % des rétrogradations. Dans un cas sur cinq, il s’agit d’une rétrogradation volontaire, note OfficeTeam dans un communiqué.

La restructuration organisationnelle ou l’abolition du poste était la raison derrière 16 % des rétrogradations, alors que pour 11 % des employés, il s’agissait d’une promotion qui n’avait pas été réussie.

Fait intéressant, 11 % des hommes ont été rétrogradés par rapport à 8 % des femmes. Selon l’âge, ce sont les employés âgés de 35 à 54 ans qui sont légèrement plus susceptibles de subir une rétrogradation, soit 10 % par rapport à 9 % des personnes âgées de 18 à 34 ans et de 7 % chez les 55 ans et plus.