L’Amérique du Nord est en tête de peloton en matière d’adoption des stratégies de placements dites « factorielles », qui sont appelées à prendre de l’ampleur chez les investisseurs institutionnels au cours des cinq prochaines années.

Selon un sondage d’Invesco, les investisseurs institutionnels dans le monde, en particulier les régimes de retraite du secteur public et les compagnies d’assurance, ont augmenté leur répartition en stratégies factorielles de 16 % en 2016 à 19 % cette année.

La bonne gestion du risque constitue la raison principale derrière une plus grande répartition en stratégies factorielles, suivie des gains sur le plan de l’alpha ainsi que les coûts.

Les risques géopolitiques ainsi que l’accès aux catégories non traditionnelles et d’actifs réels représentent également un défi qui justifie les stratégies factorielles.

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Alors que ces stratégies deviennent plus populaires, on constate un intérêt accru pour des stratégies à revenu fixe et multi-actifs, toujours selon le sondage. Pour l’instant, les stratégies d’actions à un facteur ou multi-facteurs sont les plus communes.

Pour Georg Elsaesser, gestionnaire de portefeuille principal, stratégies quantitatives à Invesco, ces stratégies représentent la « prochaine évolution » des placements.

« Elles offrent plus de choix et renforcent la place des produits factoriels dans les portefeuilles à côté des stratégies actives et passives », dit-il.

Fait intéressant, au tour des deux tiers des participants au sondage affirment ne pas investir dans leur stratégie préférée.

Ce texte est l’adaptation d’un article paru sur le site de notre publication sœur Benefits Canada.

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