Après plusieurs années de révisions à la hausse, les budgets d’augmentations salariales semblent désormais prendre un virage différent. 

Les budgets prévus d’augmentations salariales, en excluant les gels, seront moins importants en 2025 qu’ils ne l’étaient en 2024, selon l’enquête périodique menée par la firme Normandin Beaudry auprès de 350 organisations au Québec et en Ontario.

Au Québec, le budget prévu en 2024 était de 3,7 %, mais le budget accordé se limitera à 3,6 %. Et pour 2025, les organisations québécoises ont prévu un budget de 3,5 %.

Quant aux budgets moyens d’augmentations salariales supplémentaires, le budget moyen accordé en 2024 (1,2 %) est certes légèrement supérieur au budget prévu (1,1 %), mais il n’accélèrera pas (1,2 %) d’après les prévisions pour 2025.

Globalement, si l’on agglomère les données constituées du budget d’augmentations salariales et du budget supplémentaire dans l’ensemble du Canada, les organisations répondantes ont accordé un budget total de 4,3 % en moyenne pour l’année 2024, et prévoient un budget de 3,9 % pour 2025.

« Bien que ces augmentations projetées soient plus élevées que les tendances historiques, ces résultats préliminaires suggèrent que les organisations entament un lent processus de diminution des augmentations salariales globales. Néanmoins, en maintenant ces budgets plus élevés, les organisations s’assurent qu’elles peuvent rivaliser pour attirer les talents et s’adapter aux pressions économiques continues », pointe le communiqué de Normandin Beaudry.