Avoir la possibilité de travailler de la maison est devenu un incontournable pour les employés. Tellement que bon nombre d’entre eux n’hésiteraient pas à claquer la porte si on les obligeait à se présenter tous les jours au bureau.

En effet, pas moins de 74 % des employés de bureau nord-américains seraient prêts à quitter leur emploi pour pouvoir évoluer au sein d’une organisation où le télétravail est autorisé, et ce, avec un salaire équivalent.

L’étude de Softchoice, une firme de consultation en technologie de l’information, indique également que 85 % des quelque 1000 employés de bureau sondés s’attendent à ce que leur employeur leur fournisse des technologies leur donnant la possibilité de travailler à l’endroit où ils le souhaitent. Plus de huit répondants sur dix affirment par ailleurs qu’ils utilisent différentes technologies pour collaborer avec leurs collègues qui ne sont pas présents physiquement sur le lieu de travail.

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Une priorité pour les milléniaux

La question du télétravail est encore plus critique chez les milléniaux, rapporte TechRepublic. Les employés de cette génération sont deux fois plus susceptibles que les baby boomers de se sentir davantage productifs lorsqu’ils travaillent de chez eux.

Mais peu importe l’âge des employés, entre les attentes et la réalité, il y a souvent un fossé. À peine plus de la moitié des employés (51 %) interrogés soutiennent que leur employeur leur permet de travailler de la maison à l’occasion, alors que 49 % indiquent que cette pratique est totalement interdite. Et même parmi les employés qui ont l’autorisation de faire du télétravail, 73 % sentent qu’on attend d’eux qu’ils se présentent sur le lieu de travail.

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