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Alors que la fin de l’année pointe le bout de son nez, il est temps de dépoussiérer les boules de cristal et de tenter d’anticiper de quoi seront constitués les marchés en 2019. François Bourdon, chef des placements globaux à Fiera Capital, nous partage ses prévisions.

Ce dernier comprend bien les investisseurs qui rêvent encore avec nostalgie de 2017, puisque cette année-là tous les actifs ont connu de bonnes croissances. L’année qui a suivi a été moins rose : la volatilité est revenue en force et tous les actifs ont rencontré des difficultés.

L’année 2019 devrait se situer quelque part entre ces deux pôles, selon M. Bourdon. Nous approchons d’une fin de cycle économique, ce qui devrait créer de la volatilité sur les marchés, mais aussi favoriser certaines régions comme le Canada et les pays émergents, dont les performances n’ont pas toujours été reluisantes ces dernières années.

Ces zones ont beaucoup de rattrapage à faire par rapport au marché américain, ce qui devrait donner un coup de fouet à leur croissance. De plus, l’arrivée d’une fin de cycle économique entraîne généralement une hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Le dollar canadien devrait aussi remonter aux alentours des 80 cents américains, alors que les taux d’intérêt continueront eux aussi à augmenter lentement.

À court terme (12 mois), Fiera suggère aux investisseurs d’être neutres sur les actions, en favorisant le Canada et les marchés émergents au détriment des États-Unis et des actions internationales (EAEO) et de sous-pondérer les obligations en raison de la remontée des taux d’intérêt.

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