Investissements RPC, a affiché un rendement de 3,1 %, déduction faite de tous ses coûts, pour son exercice financier clos le 31 mars.

L’actif net du gestionnaire de fonds établi à Toronto et aussi connu sous le nom d’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada a totalisé 409,6 G$, une somme en hausse par rapport à celle de 392,0 G$ de la fin de l’exercice précédent.

L’augmentation annuelle de 17,6 G$ comprenait un bénéfice net de 12,1 G$ tiré des investissements, après les dépenses. Le reste, soit 5,5 milliards $, est composé des cotisations nettes au Régime de pensions du Canada (RPC).

À titre comparatif, le gestionnaire avait obtenu un rendement de 8,9 % lors de son exercice financier précédent.

Le compte de base du RPC a clôturé l’exercice avec un actif net de 407,3 G$, en hausse par rapport à celui de 391,6 G$ au 31 mars 2019. Son compte supplémentaire a pour sa part vu son actif net grimper à 2,3 G$, comparativement à 400 M$ un an plus tôt.

Le RPC de base et le RPC supplémentaire diffèrent quant aux cotisations, au revenu de placement et aux cibles du niveau de risque.

Le RPC de base a ainsi généré un rendement net de 3,1 %, qui a été supérieur de 6,2 % au rendement négatif de 3,1 % de son portefeuille de référence, ce qui correspond à un rendement net de la valeur ajoutée en dollars de 23,4 G$ sur un exercice, déduction faite de tous les coûts.

Le RPC supplémentaire a généré un rendement net de 4,2 %, qui a été supérieur de 3,5 % au rendement de 0,7 % de son portefeuille de référence, ce qui correspond à un rendement net de la valeur ajoutée en dollars de 67,0 M$ sur un exercice, déduction faite de tous les coûts.

Le dernier trimestre de l’exercice financier a plombé les résultats d’Investissements RPC, alors que la crise de la COVID-19 faisait chuter les marchés boursiers. Pour l’ensemble de l’exercice, les actions canadiennes ont reculé de 12,2 %, et les actions des marchés émergents de 9,1 %. Les actions étrangères ont enregistré un faible gain de 1,6 %.

Du côté du placement privé, les actions de sociétés fermées canadiennes ont perdu 5,1 %, alors que celles des entreprises étrangères ont progressé de 6 %, et celles des marchés émergents de 8 %.

Les obligations gouvernementales négociables ont bien performé, avec un rendement de 16,1 %, comparativement à un rendement de 4,7 % pour les obligations non négociables. Les instruments de crédit ont pour leur part généré un rendement à peine positif de 0,5 %.

Les actifs immobiliers ont enregistré un gain de 5,1 %, tandis que les infrastructures ont reculé de 1 %. L’exercice a été catastrophique pour les actifs réels dans le secteur de l’énergie et des ressources naturelles, qui ont chuté de 23,4 %.