Si tous s’entendent pour dire qu’il y a énormément de talent à Montréal en matière de gestion d’actifs, le manque d’occasions pour les gestionnaires est certainement l’un des grands défis auxquels l’écosystème financier local est confronté.

«Montréal est en train de perdre beaucoup de talent au profit d’autres villes, car il n’y a juste pas assez d’emplois pour les gens qui veulent travailler dans le secteur financier», affirme Charles Lemay, membre du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE). Fondé en 2013 avec le soutien de Finance Montréal, cet organisme sans but lucratif compte 98 firmes membres, soit 50 au Québec et 48 en Ontario.

Le service de placement de l’Université Laval sert d’ailleurs une mise en garde aux étudiants en évoquant le nombre important de diplômés formés aux cycles supérieurs en finance et en ingénierie financière au Québec et le peu de postes ouverts dans le domaine des marchés boursiers.

«Il faut aussi tenir compte du lieu géographique des différentes salles des marchés des institutions financières canadiennes. Comme les sièges sociaux sont principalement à Toronto, les emplois se retrouvent dans cette région», peut-on lire sur son site Internet.

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