Les investisseurs qui s’attendent à de solides rendements dans la deuxième moitié de 2018 risquent d’être déçus, si l’on en croit un rapport sur les perspectives des marchés de GLC Groupe de gestion d’actifs.

Le rapport mentionne qu’une position neutre est celle qui convient le mieux aux investisseurs compte tenu de la conjoncture actuelle. « Il n’est donc pas indiqué en ce moment de se montrer trop audacieux et d’adopter un positionnement énergique, adapté à un cycle en croissance », peut-on y lire.

Selon les prévisions de GLC, les actions enregistreront des gains à un chiffre pour le deuxième semestre de 2018, alors que le rendement des titres à revenu fixe devrait osciller entre zéro et 1 %.

« L’économie mondiale et les marchés des capitaux continuent de progresser durant cette fin de cycle économique, explique Brent Joyce, chef des stratégies de placement à GLC. Il faut se garder d’extrapoler les tendances des dernières années, particulièrement dans les secteurs chouchous des technologies de l’information, des obligations à rendement élevé ou des marchés émergents. »

Où sont les meilleures occasions?

Du côté des titres à revenu fixe, GLC estime que les occasions les plus intéressantes se trouvent dans les obligations de sociétés de catégorie investissement. De manière générale, le gestionnaire de fonds s’attend à ce que les taux de rendement se hissent plus haut et continuent d’exercer de la pression sur les rendements globaux procurés par les obligations. Malgré leur perspectives de rendement limitées, les titres à revenu fixe demeurent un bon outil d’atténuation du risque.

Sur les marchés boursiers, une position neutre procure à l’investisseur une exposition à la croissance du marché sans lui faire courir un risque excessif pour son niveau de tolérance, note le rapport. GLC recommande des répartitions géographiques et sectorielles « diversifiées et de bonne ampleur » privilégiant les actions canadiennes et américaines par rapport à celles du Royaume-Uni et des marchés émergents.

Si l’incertitude entourant la renégociation de l’ALENA est toujours bien présente, le rapport ne prévoit « aucun scénario qui pourrait signifier la fin des plus grandes sociétés au Canada ». Les tensions commerciales auront toutefois pour effet de maintenir le dollar canadien à un niveau assez faible.