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La pandémie a déjà une incidence concrète sur les plans de retraite des Canadiens.

Près du quart des Canadiens (23 %) n’ont pas été en mesure de contribuer à leur capital de retraite depuis le début de la pandémie, révèle un sondage réalisé par la banque CIBC.

Et ce sont quatre Canadiens sur dix (40 %) qui se disent inquiets des répercussions de la pandémie sur leurs plans d’épargne de retraite.

La pandémie n’a pas seulement réduit les perspectives de revenu à la retraite, en freinant les contributions. Elle a considérablement augmenté le coût de la retraite, affirment 26 % des Canadiens.

Et c’est même la vision de la vie à la retraite qui est changée par la pandémie de la COVID-19. Ainsi, 32 % des personnes interrogées disent ne plus avoir l’intention de voyager ou voyageront beaucoup moins que prévu.

Et la pandémie pourrait changer les plans des 40 % de ceux qui envisageaient de déménager dans une résidence principale plus petite à la retraite. Ceux-ci ne sont plus certains du moment où ils devront prendre cette décision.

Les hommes se disent davantage confiants que les femmes quant à leur gestion des placements à la retraite: 68 % des hommes ont cette perception, alors que seules 57 % des femmes partagent ce sentiment.

La pandémie pourrait cependant apporter des changements positifs quant aux habitudes des Canadiens en matière de finances personnelles et de préparation de la retraite. De plus, 24 % disent s’être rendus compte qu’ils pouvaient vivre avec moins, et 19 % indiquent qu’ils retiendront comme leçon qu’il est important d’épargner en vue de la retraite et de l’avenir.

Cette prise de conscience sera-t-elle suffisante? Pas moins de 40 % des Canadiens s’inquiètent de manquer d’argent avant la fin de leur vie, souligne un autre sondage mené par Investment Planning Counsel.