Les employeurs se montrent de plus en plus favorables à l’idée de soutenir leur personnel en matière de mieux-être financier, constate un sondage de Buck mené aux États-Unis.

Ainsi, 40 % des employeurs interrogés ont indiqué que lutter contre le stress financier des employés était l’une des principales raisons qui les poussaient à bonifier leur programme d’avantages sociaux en y intégrant des programme de mieux-être financier. En 2017, seulement 17 % des employeurs tenaient le même discours.

Selon le sondage, les employeurs semblent plus intéressés à soutenir les employés pour leurs besoins de gestion financière à court terme. Par exemple, seulement 38 % ont cité la préparation à la retraite comme la principale priorité en matière de mieux-être financier, comparativement à 68 % pour la budgétisation et l’épargne, 66 % pour la gestion des dettes de cartes de crédit et 59 % pour les dépenses médicales imprévues.

Quatre employeurs sur dix (40 %) soulignent par ailleurs que leurs employés de la génération Y sont les principaux bénéficiaires des initiatives liées au mieux-être financier, car beaucoup d’entre eux doivent faire face à des prêts étudiants, à des dettes de consommation et à un manque d’épargne. À ce sujet, 20 % des employeurs cherchent à fournir des services de conseils en refinancement des prêts étudiants à leurs employés.

Le bien-être au travail dépend du bien-être financier

La grande majorité des employeurs (87 %) considèrent qu’investir dans le bien-être financier est un moyen d’influencer la satisfaction au travail des employés. En outre, 80 % des employeurs déclarent qu’ils réalisent des économies directes résultant de leurs programmes de mieux-être financier, notamment grâce à une meilleure attraction et rétention des employés.

« Le bien-être financier est clairement une priorité absolue pour les employeurs, soutient Brian Stitzel, responsable de la pratique santé de Buck aux États-Unis. Maintenant, alors que nous ressentons les effets de la COVID-19 sur l’économie, c’est encore plus critique. Les travailleurs dont les salaires ont été réduits, qui ont été licenciés ou réembauchés après une période de chômage peuvent avoir besoin d’un soutien supplémentaire. Et les employeurs reconnaissent que le recours à des initiatives de mieux-être financier pour répondre à ces besoins peut être bénéfique pour leur organisation en réduisant les coûts et en augmentant la fidélité des employés. »