Les futurs retraités disposent d’actifs nettement supérieurs à ce qu’ils étaient il y a deux décennies.

Les perspectives de retraite sont meilleures aujourd’hui qu’elles étaient il y a une vingtaine d’années.

C’est la conclusion tirée par une étude de l’Institut C.D.Howe, qui observe un doublement de la valeur médiane de l’actif des Canadiens qui approchent de l’âge de la retraite, depuis 1999. L’étude constate une tendance équivalente pour ce qui est de la valeur nette de ces Canadiens. Enfin, les revenus familiaux médians réels ont augmenté de 1,2 fois en 23 ans.

Cela laisse penser que les futurs retraités bénéficieront d’un niveau de vie supérieur à celui des retraités actuels. Ils doivent cette hausse à la flambée de la valeur des résidences principales.

Toutefois, la baisse des taux d’intérêt et l’augmentation de l’espérance de vie nécessitent également de disposer d’actifs plus importants que dans le passé pour maintenir son niveau de vie tout au long de la vie à la retraite

Cependant, tous les prochains retraités ne profiteront pas de cette forte évolution. En effet, le quart des Canadiens âgés de 45 à 64 ans n’ont pas d’actifs de retraite privés. De plus, les personnes qui ne participent pas à des régimes de retraite en milieu de travail disposent de faibles actifs accumulés en REER et en CELI. « Ces réalités suggèrent qu’une minorité des futures personnes âgées pourraient avoir du mal à maintenir leur niveau de vie à la retraite », prévient Bob Baldwin, auteur de l’étude et président du Conseil de la politique des pensions à l’Institut C.D.Howe.

L’organisation en appelle à une action des gouvernements fédéral et provincial pour trouver des solutions à la faiblesse des niveaux de patrimoine à la retraite.